Les mains sur les genoux,légèrement courbé.
Je fuis,le cœur alcoolisé.

Je m'évapore,les paupières fermées,une autre saison,une rivière verglas.
Vers les doutes,le nous d'un hiver.

Le noir ciel,un coucher solaire vert,miroir mer,embruns soir.
Un square,les arbres dénudés.
La sérénité,instants coloriés,un instant au grand air.

Lune fait la roue gracieusement telle cette lente terre.
Feuilles jaunies la mélodie d'un tome,le récit d'un petit homme.

Lettres encre,un commun sur le parchemin.
Danse soliste,l'éclipse de mes mensonges,ma solitude s'allonge.

Les mains décorées de peinture mais la toile est blanche.
Je peins l'espace,un pinceau fin étoile veille sur mes erreurs.

Se souvenir d'un hiver,pluie été.
Se souvenir de cet hiver qui n'est pas apparu.
Nu sur l'écorce,mon crayon m'emmène vers ce chemin glacial.

Le noir de mon épiderme pâli.
La crème sur tes joues pour adoucir tes premiers jours,une grêle.
L'essence,rythme,battements flammes.
Un cercle de braise.

Une ancienne montagne.
Une coloration divine.

Adorable saison,

Ton mistral dore et le froid sort,duvet d'été.

Il se fait tard sur cette plage.
Au virage de l'immensité,
Cahier orage en un panier,hommage pour ma terre.

Laissez nous,nous souvenir d'un nid vert.




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