Brume d'hiver
Une grande allée sombre
Un trottoir glissant
Où règnent les ombres
Qui passent en brillant
Un homme qui y marche
Les yeux dans la neige
Le gèle en moustache
L’âme plus blanc que neige
Il voit en ruelle
Les flocons tombants
Ils semblent immortels
Comme cœurs d’enfants
Tout est calme ici
Il fait doux dehors
Le vent meurt ici
Le temps, lui, déjà mort
L’homme est lampadaire
Immobile, sans vie
Le souffle dans les airs
La buée jais
Ce soir il chantera
Ses nuits de misères
La honte s’en ira
Comme brume d’hiver
© gabrielplante
Un trottoir glissant
Où règnent les ombres
Qui passent en brillant
Un homme qui y marche
Les yeux dans la neige
Le gèle en moustache
L’âme plus blanc que neige
Il voit en ruelle
Les flocons tombants
Ils semblent immortels
Comme cœurs d’enfants
Tout est calme ici
Il fait doux dehors
Le vent meurt ici
Le temps, lui, déjà mort
L’homme est lampadaire
Immobile, sans vie
Le souffle dans les airs
La buée jais
Ce soir il chantera
Ses nuits de misères
La honte s’en ira
Comme brume d’hiver
© gabrielplante