Les couleurs éclatantes au matin,
La chaleur d’un sommeil certain,
Un coeur de flamme au soleil,
Des yeux éclatants de merveille,

Des souvenirs qui semblent amères,
Une réalité presque éphémère,
Un sourire tellement ancien,
Un ami tellement lointain.

Désormais seul sous un abri,
De la pluie, des manteaux gris.
La froideur des pavés sombres,
Des nuages noirs en nombre.

Un éveil presque létal,
Prise de conscience presque fatale,
Depuis quand s’est effondré,
Le monde jadis aimé ?

Mais un vent de renouveau
Souffle sur les derniers drapeaux,
Emporte les derniers maux,
Ravive enfin le dernier flambeau.

Qu’importe la direction du courant,
Des pluies ou des sables mouvants,
Ne cesseront jamais d’exister
Les sentiments des êtres aimés.

© Willy2717