Les ciseaux
Ils coupent du papier
Ils coupent avec rapidité
Une précision sans faille
Mon âme est à leurs pieds
Ciseaux en mains
Coupant mes cheveux
Taillant mon visage
La couleur de la lame
Se reflètent dans mes larmes
Le compas ne peut rien
Petite pointe contre grande arme
À jamais plongée dans le sang de mes veines
Cette lame qui taille mon poignet
Rend-elle ma vie plus belle ?
Je suis mort
Transpercé par deux ciseaux
Plongés dans ma tête
Je suis mort
Déchiqueté
Quatre ans
Le temps de faire de ce corps
Des petits bouts de papiers
Qu’on jette à la benne
Mon cœur brisé
Sans même qu’on y touche
Les lanières de mon sac
Découpées
Mais le fardeau est toujours là
Cette haine qu’on m’a donnée
S’est encrée
Moi aussi j’en est une paire
Aurais-je le courage de m’en servir ?
Je suis seul et je souffre
Ils sont plusieurs à en rire
Mes pensées sont confuses
À peine ai-je le temps de respirer
Les ciseaux
Déjà
Sont dans leurs têtes
J’arrache leurs yeux
Ma douleur
Ma haine
Mon âme découpée
Mon cœur meurtri
Ma confiance évaporée
Je crie
La folie est la seule qui m’entende
Ce désespoir que je n’ai jamais voulu
Dans leurs yeux je le vois
Ma colère
Je hais
Je tuerai
C’est comme ça
Les ciseaux m’ont découpé
Leurs yeux
Je les transpercerai
Pour fuir ce désespoir
A moins qu’il ne m’engloutisse
Alors c’est moi
Que plus jamais je ne reverrai
© All Rights Reserved
Ils coupent avec rapidité
Une précision sans faille
Mon âme est à leurs pieds
Ciseaux en mains
Coupant mes cheveux
Taillant mon visage
La couleur de la lame
Se reflètent dans mes larmes
Le compas ne peut rien
Petite pointe contre grande arme
À jamais plongée dans le sang de mes veines
Cette lame qui taille mon poignet
Rend-elle ma vie plus belle ?
Je suis mort
Transpercé par deux ciseaux
Plongés dans ma tête
Je suis mort
Déchiqueté
Quatre ans
Le temps de faire de ce corps
Des petits bouts de papiers
Qu’on jette à la benne
Mon cœur brisé
Sans même qu’on y touche
Les lanières de mon sac
Découpées
Mais le fardeau est toujours là
Cette haine qu’on m’a donnée
S’est encrée
Moi aussi j’en est une paire
Aurais-je le courage de m’en servir ?
Je suis seul et je souffre
Ils sont plusieurs à en rire
Mes pensées sont confuses
À peine ai-je le temps de respirer
Les ciseaux
Déjà
Sont dans leurs têtes
J’arrache leurs yeux
Ma douleur
Ma haine
Mon âme découpée
Mon cœur meurtri
Ma confiance évaporée
Je crie
La folie est la seule qui m’entende
Ce désespoir que je n’ai jamais voulu
Dans leurs yeux je le vois
Ma colère
Je hais
Je tuerai
C’est comme ça
Les ciseaux m’ont découpé
Leurs yeux
Je les transpercerai
Pour fuir ce désespoir
A moins qu’il ne m’engloutisse
Alors c’est moi
Que plus jamais je ne reverrai
© All Rights Reserved