La monotonie, cette peur panique, Qui nous guette et qui nous pique, Elle s’installe, sournoise et lente, Nous entraîne dans sa tourmente.
La routine, implacable et insidieuse, Prisonnier dans sa toile ténébreuse, Awake mais pas libéré de cette brume opaque.
Chaque matin, le même chemin à parcourir, Nos âmes s’endorment, prêtes à mourir, Le même travail le même trajet à répéter sans fin, dans cette monotonie qui nous étreint.
Les jours se ressemblent, toujours les mêmes gestes, les mêmes mots, les mêmes problèmes, Ont voudrait crier, s’échapper de cette monotonie, de cet ennui, de cet ennemi.
Mais rien à faire, elle est là nous tiens, nous fait trembler les mains, nous traque et nous claque, une ombre qui ne nous lâche pas, constamment collé à nos pas, collé à nos choix.
Pourtant, il suffirait d’un peu de folie, un peu de magie, pour redonner du sens à nos vies, Un brin de fantaisie pour briser les chaines, Et faire à nouveau couler le sang dans nos veines.

© TW.Flambeau