...

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Au crépuscule précédent mes peines
Les rivières ruissellent inlassablement
Leur bruit rendant le silence violent,
La lune se glissant entre les étoiles
Insensible au temps qui me fait mal.

Le ciel perdant ses couleurs,
Dont les flammes s’éteignent en douceur,
Réapparaît sous un autre règne
Celui d’un royaume sans enseigne.

Et l’ombre de la nuit glaciale,
Me recouvre et m’emprisonne
Dans une brume qui résonne
Au son létal des mes peines.

Châtiment injuste ou mérité,
Douleur réelle j’en puis témoigner,
Moi qui ai amèrement sombré
Dans cet univers éphémère.

Mais à mesure que le temps m’afflige,
L’aube de ma tristesse qui se fige
Se lève sur ce monde surréel
Atténuant mes blessures éternelles.
© Willy2717