C’est donc ainsi que ruissellent les rivières,
Et que s’élance la lune comme mon désespoir
Rattrapant mes pensées qui tentent de s’échapper
Amorçant la nuit qui ne fait que débuter

Une nouvelle fois emprisonné
Une situation familière
Déjà le retour aux enfers
Pourvu encore qu’il soit temporaire

La vie m’afflige à son habitude
Mon corps transcendé qui titube
Au milieu du brouillard meurtrier
Qui encore recouvre mon âme

J’attend encore que le jour se lève
Seule lueur dans mon cœur sombre
Qui compte désormais en nombre
De ces blessures que rien n’enlève
© Willy2717