C'est juste un reflet. C'est l'océan qui se reflète au fond d'un océan. C'est une lagune où se reflète l'univers.

Il suffit d'en changer l'ajustement pour faire quelque chose d'inouï.

Il n'y a plus rien de nouveau ici-bas. Tout est dit avant sur le printemps et sur l'amour.

J'ai tout dit auparavant. C'est ce qui paraît à première vue. Mais il reste encore un beau mot qui porte les vieux deux points sur le i : inouï.

C'est un signe.

Le i comme les voyelles de Rimbaud est le lieu où tout se converge et où tout diverge.

On en soustrait un, du i bien sûr, on obtient le printemps qui ne cesse de revenir. On y additionne un, au même i, on obtient l'infini.

Alors, tout est à redire.

Il suffit de changer nos perspectives tout le temps.

Il suffit d'en changer l'ajustement pour faire quelque chose d'inouï.

#calligraphie
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Mohammed Labib
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