Être poète est de savoir naviguer à la limite de la réalité et du rêve.

La limite ?

Voilà, un mot important pour un esprit rêveur.

Les objets n'ont un sens que pris suspendus entre le ciel et la terre.

L'allée boisée qui mène à la mer est un portail ouvert, non pas dans l'espace, mais dans le temps.

C'est une modification dans le conte. Là où le temps disparaît. Passent des jours, des semaines et des ans. On se retrouve après au même endroit, le réveil. Entre temps, on écrit des visions et on voit des écrits.

Où est le paradis ? Où sont les enfers ?

Peu importe.

Puisque le purgatoire est connu.

On en a besoin de ces voyages encore.

Et on en a besoin de ces voyageurs.

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Mohammed Labib
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